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Le but de ce contrat est de favoriser l’accès aux soins des patients. Contrat rempli, mais il faut bien dire qu'il n'y avait pas de problème, alors, évidement, c'est plus simple...
Partir d'un constat erroné a au moins un avantage : on est sûr de réussir !
Après des mois de déclarations fausses sur des patients qui renoncent aux soins, faute de praticien au secteur 1, il est certain que dans quelques mois il y aura de belles déclarations disant que grâce à ce contrat il n'y a plus de renoncement aux soins ou presque plus. On parie même qu'on parlera de 3% de patients qui renoncent ?
Bien sûr, nous savons que c'est déjà le cas aujourd'hui mais l'opinion publique ne le sait pas, alors on peut bien lui faire gober ce que l'on veut...
Alors ce contrat ?
Et bien voilà : les praticiens de secteur 2 pourront souscrire à ce contrat réversible et à durée déterminé de 3 ans lors du premier semestre 2013. Ils devront se limiter à 100% de dépassement soit 2 fois le tarif sécu et devront faire un certain pourcentage (à définir)de patients en secteur 1 (en pratique, c'est déjà le cas). En échange de quoi, les cotisations sociales générées par les patients soignés dans le cadre du secteur 1 seront pris en charge par la Cnam.
Bilan pour le médecin contractant ce contrat : baisse de revenu dû aux dépassements mais compensé par une hausse de revenu consécutif au secteur 1. Et même, si le secteur 1 est effectivement augmenté au cours des 3 ans qui viennent comme c'est prévu, il se pourrait même qu'une augmentation de revenu soit perçue.
Avantages pour le patient : la garantie d'être totalement remboursé par la Cnam et sa mutuelle : bravo, mais dans les faits c'est déjà le cas, non ?
Au total : pas de changement de revenu significatif pour les médecins et prise en charge identique ou presque pour les patients, une vraie belle hypocrisie en somme !
C'est quand même beau la politique...
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