Delphine Blanchard n’a pas pour habitude d’être tendre avec les médecins. Elle a eu l’occasion d’en connaître quelques-uns : dialysée depuis l’adolescence et en attente de troisième greffe rénale, elle n’hésite pas à dénoncer les manquements de la profession quand elle y est confrontée. Défaut d’empathie, cynisme, complexe de supériorité, elle rappelle sans cesse les praticiens à leur devoir.
Alors quand elle commence un billet en expliquant que le Dr B., échographe vasculaire chez lequel elle doit se rendre régulièrement, « a toujours du retard », on se dit que ça part mal. Quand elle poursuit en disant qu’il est « très distant » et « très froid », on se dit que le pauvre Dr B. va en prendre pour son grade.
Et puis non. Les derniers mots du billet sont « merci Dr B. ». Comment ce praticien s’y est-il pris pour recueillir l’approbation d’une patiente aussi exigeante ? Vous le saurez en lisant son post du 12 octobre dernier. Un indice : ce texte s'appelle « Je ne voulais pas que mes patients voient le plafond blanc pendant l’examen ».