Règle N°5 : Ne pas se limiter selon le mode d’exercice

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Disposer d’une plate-forme de rendez-vous en ligne pour sa consult’ n’est pas limité à ceux d'entre nous qui exercent en cabinet. Ca marche aussi pour les centres de santé, les hôpitaux, les cliniques. Bref, on s’y met tous : ca plaît aux patients, et les avantages vont au-delà d’une optimisation du planning de consult’ !

Règle N°5 : Ne pas se limiter selon le mode d’exercice

Aurait-on imaginé il y a quelques années que nos établissements de santé, notamment publics, ambulatoires ou hospitaliers, se saisiraient des plateformes de prise de rendez-vous en ligne ? Pourtant c’est chose faite. Mais ce n’est pas toujours une mince affaire ! Alexandra Boulin, responsable Grands Comptes chez Doctolib, nous explique le process de mise en place dans les établissements, à l’exemple du déploiement effectué à l’AP-HP. 

 

« On réalise d’abord une phase d’audit. On met les mains dans le cambouis pour aller dans chaque service et savoir comment est organisée la consultation, comment travaille la secrétaire, si elle connaît par coeur les consignes d’orientation et d’information des patients, etc. On réalise une cartographie de toutes les consultations existant dans l’établissement ». 

 

Cette étape est impérative et exhaustive. Elle permet d’ailleurs à l’établissement de réaliser où en est le parcours patient en son sein. Par exemple, Alexandra cite le cas d’un établissement qui atteignait 18 % de consultations non honorées (la moyenne étant plutôt à 10 %), mais aussi de ces services où des secrétaires travaillent en binôme, une nouvelle et une expérimentée pour la former, avec des classeurs de 10 cm d’épaisseur référençant les consignes de chaque praticien… 

 

L’opacité étant plutôt le constat initial, c’est un « réveil des consciences » raconte Alexandra. « Nous avons alors un rôle de conseil en organisation du dispositif de consultation ». Puis, ce que les établissements attendent avant tout, c’est d’avoir un agenda patient unique, avec son historique et les informations médicales le concernant. L’un des principaux objectifs visés est d’ailleurs une interopérabilité des services et des outils numériques. 

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Combien de temps pour arriver au bout de la mise en oeuvre ? 

 

« En général pour un établissement de 150 praticiens, si le connecteur existe déjà, il y a 1 à 2 mois de mise en place de l’agenda une fois l’audit réalisé. » estime Alexandra. « La difficulté réside en premier lieu dans la possibilité de fédérer avec notre équipe, les deux acteurs locaux que sont la direction et l’éditeur de logiciels ». 

 

Ainsi, ces nouveaux outils permettent de répondre efficacement au besoin d’optimisation du planning des rendez-vous… mais leurs avantages, vont bien au-delà ! À l’hôpital comme en libéral, ils se traduisent par une amélioration de la visibilité du parcours de soins, ainsi que de la fluidité de l’information… tant du côté usagers que du côté professionnel.

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