Crachats, coups de poing et coups de balai, une femme enceinte s’en prend aux sage-femmes de l’hôpital Nord de Marseille

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Vendredi 19 avril, aux alentours de 8h30, l'hôpital Nord de Marseille a été le théâtre d'un violent incident. Une femme enceinte, décrite comme "très perturbée psychologiquement", a agressé plusieurs membres du personnel soignant.

Crachats, coups de poing et coups de balai, une femme enceinte s’en prend aux sage-femmes de l’hôpital Nord de Marseille

© Midjourney x What's up Doc

Selon un témoin de la scène cité par BFM Marseille, la femme enceinte est sortie de ses gonds lorsqu’elle a réalisé le temps d'attente à l'hôpital. Elle s'en est pris plus que violemment au personnel soignant. « Cette dame agressive, s'est jetée sur la sage-femme, lui a mis un coup de poing, lui a craché dessus, une autre collègue sage-femme qui a voulu s'interposer, s'est pris un gros coup de balai dans la main, que la dame a trouvé sur le chariot de la femme de ménage. Et la femme de ménage aussi s'est prise des crachats, et des coups de pied dans le ventre. »

Intervention de la sécurité de l'hôpital et de la police

Face à cette situation alarmante, les équipes de sécurité de l'hôpital et la police sont intervenues pour maîtriser la situation. Non sans mal, car toujours selon les témoins, la femme enceinte en colère leur a donné des coups de tête. Les deux sage-femmes et la femme de ménage victimes de l’attaque sont depuis en arrêt maladie, et une cellule psychologique a été mise en place pour accompagner le personnel affecté. La patiente agressive a été transférée dans un autre établissement de santé.

Un problème structurel : le manque de personnel

Kader Benayed, secrétaire général adjoint de SUD santé 13, souligne que ces incidents reflètent les difficultés structurelles que traverse l'hôpital. « L'hôpital est en souffrance, parce qu'il manque des médecins, des soignants », explique-t-il. Même s’il reconnait que cette fois-ci, « c'était particulièrement violent. Pour avoir discuté avec eux, les personnels étaient très traumatisés ». « Le risque c'est que les sages-femmes de ces secteurs ne veuillent plus rester », indique le syndicaliste qui va plus loin, « nous demandons une prime de risque dans les établissements difficiles ».

Source:

BFM Marseille - France 3 PACA

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