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La course à la Maison Blanche réserve parfois des surprises de taille, et celle-ci sort définitivement de l'ordinaire. Robert F. Kennedy Jr., neveu de JFK et candidat indépendant pour 2024, a en effet confié avoir souffert en 2010 d'un sérieux problème de santé : un ver parasite logé dans son cerveau.
Selon une déposition rapportée par le New York Times, un médecin aurait expliqué à l'époque à RFK Jr. qu'une anomalie visible sur son scan cérébral était due à « un ver entré dans [son] cerveau, qui en a mangé une partie avant de mourir ». Un diagnostic évocateur de neurocysticercose, une infection parasitaire du système nerveux central causée par la larve du ténia du porc Taenia solium.
Cette maladie, contractée par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par des matières fécales, est endémique dans certaines régions d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie, où Kennedy a beaucoup voyagé pour son combat environnemental. Les symptômes, qui incluent maux de tête, convulsions et troubles cognitifs, seraient apparus chez le candidat sous forme de « brouillard cérébral » et de pertes de mémoire.
« Je suis prêt à manger 5 vers supplémentaires »
Mais que les électeurs se rassurent : selon son équipe de campagne, ce problème de santé a été résolu il y a plus de 10 ans et l'intéressé serait aujourd'hui en pleine forme, tant physique que mentale. RFK Jr. n'a d'ailleurs pas hésité à tourner l'affaire en dérision, se disant prêt à « manger 5 vers supplémentaires » et à quand même « battre Trump et Biden dans un débat ».
L'histoire ne dit pas comment ce ténia a été traité, mais on peut supposer qu'une bonne cure d'albendazole ou de praziquantel a fait le job. Reste que ce curieux « compagnon de route » a de quoi faire sourire jaune les concurrents du neveu de JFK, qui prétend malgré tout pouvoir grappiller 8% des voix.
S'il est rare qu'un diagnostic de neurocysticercose alimente une campagne présidentielle, ce cas a le mérite de rappeler l'importance des mesures de prévention dans les zones d'endémie. Robert F. Kennedy Jr. assurant s'être débarrassé de son encombrant locataire, il ne lui reste plus qu'à faire de même avec ses adversaires politiques. Un défi qui, comparé à un ver cérébral, sera peut-être plus complexe pour ce candidat atypique...