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En lien avec l’ARS PACA et le Groupement hospitalier de territoire des Alpes-Maritimes, une cellule de crise a été immédiatement activée pour gérer la situation.
Le centre hospitalier a précisé que "l'ensemble des professionnels est mobilisé pour mener les investigations nécessaires, contenir cet incident et assurer la continuité de soins des patients". Cette mobilisation inclut les personnels médicaux, non médicaux, logistiques, administratifs et techniques.
En conséquence de cette attaque, les opérations chirurgicales non urgentes ont été suspendues, ainsi que les consultations, jusqu'à ce que la situation retourne à la normale.
L'activité administrative de l'hôpital fonctionne actuellement en "mode dégradé", avec un suivi des parcours de soins des patients sur papier, tandis que les services informatisés restent hors service. L'autorisation de réouverture des services d'informations dépendra de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), qui supervise la gestion des suites de cette attaque.
Le parquet de Grasse a été saisi pour ouvrir une enquête et tenter de remonter jusqu'aux auteurs de cette cyberattaque.
Tout le parcours de soin de la zone cannoise est impacté
D'autre part, la direction de l'établissement a donné des consignes aux patients qui pourraient être concernés :
- Consulter leur médecin traitant pour des conseils médicaux et orientation vers les urgences si nécessaire.
- Trouver un lieu de soins et de consultations sans rendez-vous pour éviter de saturer les urgences.
- Contacter le 15 pour être orienté vers les services appropriés.
La CPTS Pays de Lérins a mis en place un numéro d’appel pour les personnes situées sur le bassin cannois, disponible sur le site de l’hôpital.
Il est encore trop tôt pour déterminer l'origine de cette attaque, qui fait l'objet d'une enquête approfondie. Contacté par France 3, le syndicat FO santé, explique que des tentatives de cyberattaques ont eu lieu dans des hôpitaux niçois, mais des pare-feux ont réussi à déjouer les hackers.
Cette nouvelle attaque s'ajoute à une liste croissante d'institutions de santé visées par des cyberattaques, comme encore récemment à Armentières dans le Nord, avec des conséquences potentiellement graves pour les patients et le fonctionnement des établissements hospitaliers.