Les femmes réussissent comme les hommes

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Contre toute attente, il y a peu de différences relevées entre hommes et femmes dans les classements nationaux. Si la profession se féminise, elle n’est pas pour autant délaissée par les hommes qui restent en tête du classement À l’égal des femmes.

Les femmes réussissent comme les hommes

Retour sur des idées reçues selon les genres :

 

Toutes spécialités se féminisent de manière homogène ?

 

FAUX !

 

La féminisation n'est pas uniforme ! Si la gynécologie médicale et obstétrique reste une spécialité très féminine, à 84,5 %, la médecine nucléaire, avec 29 % de femmes seulement, constitue un bastion masculin. Statu quo, en revanche, pour la médecine interne, la génétique et l’ORL qui tendent vers une égalité parfaite de répartition entre les sexes. Mais n’oublions pas qu’aux derniers ECN, nous ne comptions « que » 6 femmes pour 4 hommes. Donc ces derniers exemples caractérisent encore un déséquilibre comprenant préférence masculine et/ou désintérêt féminin !

La désertification masculine est encore loin parmi les jeunes semestres…

 

Les garçons réussissent moins bien.

 

FAUX !

 

Dans les 10 premiers, deux femmes seulement ont pris position : Florence (4ème) et Kim (10ème). Bravo à toutes les deux !

Cette tendance ne persiste cependant pas et l’on observe un rééquilibrage des sexes sur les 100 premiers.

En revanche, les femmes sont plus régulières dans leur répartition aux ECN, alors que les hommes trustent à la fois les tout premiers, mais aussi les tout derniers rangs du classement…

Au total, pas de disparité car niveau rang de classement moyen par sexe c’est match nul avec 3 931 pour les femmes et 3 908 pour les hommes !

erratum : dans notre édition de jan-fév 2014, nous avons omis de citer Kim Pokladnik qui a fini 10ème aux ECN 2013 et que nous souhaitons féliciter une nouvelle fois
 

Chacun ses préférences pour choisir les villes.

 

VRAI !

 

Pas de règle en matière d’attractivité des villes selon les différents sexes !

Les CHU de Nice et Saint-Étienne assurent un étonnant dosage 50/50, un peu loin du 60/40 au national, laissant entendre que certains CHU sont donc préférés par les hommes ou délaissés par les femmes.

À se demander : « Où sont les femmes » ?

Eh bien, Rouen décroche la palme du CHU le plus féminin avec 66 % de filles, juste devant Angers et Reims !

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